lundi 7 février 2022

Je retourne dans le domaine que j’ai étudié, en informatique

J’ai pris la décision de retourner dans mon domaine dans lequel j’ai étudié 4 ans (oui, 4 ans) au CÉGEP en gestion de réseaux informatiques. Je me débrouillais bien financièrement jusqu’au moment où je n’ai plus accès à l’épicerie ou j’achète ma viande. J’achète ma viande dans une boucherie (très bonne boucherie) qui me coûte environ 800 $ par mois, plus que le prix de mon loyer. Je mange seulement de la viande animale : du bœuf. Aucun légume, glucide, dessert. J’expliquerai plus tard. Avant de prendre cette décision, j’ai réfléchi également sur d’autres dépenses que j’aurai dans le futur. Par exemple, une autre voiture que celle que j’ai actuellement quand elle va briser. Un frigidaire qui va briser… vous comprenez où je veux en venir.

Certaines personnes me connaissent bien et d’autres moins. Laissez-moi m’introduire un peu plus pour ceux qui le désirent. J’ai 33 ans, je travaille chez McDonald’s depuis presque deux ans après avoir été en arrêt de travail pendant deux ans. Avant cela, j’ai travaillé 4 ans en informatique. 


J’ai terminé mon CÉGEP en gestion de réseaux informatiques pour ensuite travailler dans une firme de consultants sur la Rive-Sud de Montréal. Je sortais de l’école avec des notes acceptables, mais j’avais un peu — sinon nul — de connaissances dans le domaine. Un de mes amis, qui est devenu mon boss, m’a fait rentrer comme consultant. J’étais rassuré parce que je n’avais aucune idée de ce que j’avais envie de faire. Étant une petite boite d’informatique, le travail était très diversifié, et il y avait beaucoup à faire. Le rôle que j’ai perçu en tant qu’employé était d’être un homme à tout faire. C’était très dur pour moi, un étudiant qui sort de l’école qui à peu ; sinon aucun intérêt en informatique. Il y avait des tâches plus faciles, plus répétitives qui m’ont été assignées. Étant un peu tanné de faire ses tâches, j’ai pensé être capable d’en faire plus. J’ai vite été dépassé par les événements. Je prétendais que ça allait quand ça n’allait pas. J’avais beau demander de l’aide, je ne comprenais pas plus ce que je faisais. J’ai eu l’air incompétent à plusieurs reprises devant des clients, et devant mes supérieurs également. 


Quand je pense à recommencer à travailler dans le domaine, je deviens nostalgique et regrette d’avoir abandonné Fibrenoire. Il y a beaucoup d’éléments qui me manquent ; les collègues, les 5 à 7, les restaurants, les parties de babyfoot. Je sais que tout cela n’a rien à voir avec le travail comme tel, mais c’est ce qui me manque, car c’était ce que j’aimais. Ça vous en dit long sur mes compétences ! Tel est le passé. L’entreprise a grandi, certaines personnes ont quitté pour un autre emploi, d’autres pour de nouveaux défis. Je réalise à quel point j’ai eu une chance incroyable de travailler dans cette entreprise avec des gens formidables. Je suis parti d’une mauvaise façon et je le regrette. Je me suis laissé aller en me consacrant sur un projet que j’avais sur le côté ; Fibrenoire était devenu secondaire. Quand on m’a abordé pour me parler, j’ai refusé et je fus congédié par la suite.


J’ai peur d’échouer. J’ai peur de ne pas être à la hauteur de ce que je veux être, le meilleur dans ce que je fais. L’informatique est tellement vaste que je vois mal comment je peux devenir bon dans tout. Je comprends aujourd’hui que je dois me spécialiser et mettre les efforts nécessaires. J’ai eu du mal dans le passé, car je préconisais mes amis au travail. J’ai appris des choses sur moi-même et j’ai grandi comme personne, mais je me réserve de parler de cela ; du moins en public. J’ai quitté l’informatique pensant que je n’aimais pas cela et c’est encore le cas aujourd’hui. Je n’aime pas l’informatique. Je n’aime pas le droit, la restauration, la finance, la vente de détail, la médecine courante, la science. J’aime rien vous-dites ? J’aime manger un steak gras, m’étendre au soleil suivi d’un entraînement rigoureux ; et satisfaire mes autres besoins essentiels dont un homme a besoin. OK; maintenant les vacances sont terminées. J’aime corriger des problèmes qui vont aider l’entreprise, ou le client, d’une certaine façon dans un environnement positif, en harmonie avec les autres, et dans la joie. J’ai besoin de plus de ce que McDonald’s a à m’offrir pour le moment. Or, je me vois mal travailler à la même place et faire la même chose tous les jours sans avoir de but (ou idée) à long terme. C’est peut-être cette même raison qui m’a fait congédier de Fibrenoire. Aujourd’hui, c’est différent parce que j’ai changé. Je ne pourrais pas vous dire concrètement ce que j’ai changé, mais j’ai fait beaucoup de choses durant les 10 dernières années qui m’ont amené à ce que je suis aujourd’hui. J’ai fait du développement personnel, de l'introspection; appris de mes expériences (personnelles et de travail); et j’aime. Du moins, je me sens aimé. 


Je pense qu’il est important de continuer d’apprendre et de grandir, car c’est ce qui nous rend heureux en tant qu’être humain; sans exclure de faire du progrès dans ce qu’on entreprend. Je vois souvent des gens qui s'arrêtent à un certain point dans leur vie et ils stagnent. Par exemple, ils ont des enfants et arrêtent d’apprendre, d’explorer, parce que c’était leur but ultime. J’aime les enfants et j’aimerais en avoir un jour, mais je n’en ferais pas un but principal dans ma vie. Les enfants sont des personnes distinctes. Ils doivent être traités comme des êtres humains en premier et non des subordonnés. Ça va peut-être vous paraître banal comme phrase, mais j’ai été élevé d’une façon différente par des parents qui m’aimaient beaucoup. Beaucoup, beaucoup!


Il y a un prix pour moi à payer pour faire ce choix : ma vue. Depuis quelques années, ma vue s’est améliorée de façon importante. J’ai moins de myopie telle que j’avais et je l’attribue à moins d’expositions devant l'écran d'ordinateur, mon travail ; et je fais plus d’exercices. Par exercices, je parle de pratiquer la règle de 20-20-20. Après 20 minutes d’écran, regarder pendant au moins 20 secondes à 20 pieds de distance. Aujourd’hui, je pense être prêt à payer ce prix.


J’ai décidé d’envoyer le lien de mon blogue à quelques personnes. Si je vous ai envoyé le lien de mon blogue, c’est pour différentes raisons telles que j’ai du respect pour vous, je veux que vous n’ayez pas de remords dans votre esprit sur mon congédiement dans le passé, je veux que vous sachiez mon cheminement et ce qui s’en vient ; j’ai eu du plaisir à travailler avec vous comme collègue de travail et je vous estime beaucoup. Dans tous ces cas, la raison commune est la même : je vous aime. Je vous aime comme personne sur ce que vous étiez pour moi dans le passé. J’espère changer le futur pour retrouver ses émotions, ses joies, ses rires, ses frustrations et ces incompréhensions qui tourmentent mon esprit quand j’étudie l’informatique.


Si je ne vous ai pas envoyé le lien, c’est que je sais que vous allez me lire de toute façon par l’entremise des médias sociaux, ou par la curiosité. Pour les autres, ils sont perdus dans la brume.





mercredi 2 février 2022

Mon nom est Jean-Philippe mais les gens m'appelent simplement Jp

Bienvenue sur mon blog. Je partagerai plusieurs aspects sur ma vie personnelle en m’abstenant de parler d'argent; ce n’est pas un sujet qui est intéressant pour moi. Par argent, je parle des différentes façons de faire de l'argent qui ne sont pas un emploi. Tout le monde a besoin et veut plus d'argent.


Merci pour votre attention et j'espère que vous apprécierez de lire autant que moi j'aime écrire.


Avant la vue, le sommeil

Je travaille de 15h à 23h et j’ai réalisé aujourd’hui que j’ai peu, sinon, pas assez de sommeil chaque jour. Pourquoi ai-je seulement réalis...